La société publique libyenne du pétrole (NOC) a annoncé en fin de semaine dernière que les hommes du maréchal Haftar ont suspendu les livraisons de gaz aux usines et aux centrales électriques de Khoms et Misrata. Ils ont en effet fermé les vannes d’un gazoduc qui transporte 200 millions de pieds cubes de gaz par jour vers l’ouest du pays. Cette situation a provoqué une grosse pénurie d’électricité dans la région.
Le week-end écoulé, la société et sa filiale Brega Petroleum Marketing Company (BPMC) ont entrepris d’importer du diesel pour les centrales sous contrôle de Tripoli, dont les turbines peuvent également utiliser des combustibles liquides. Toutefois, Mustafa Sanalla, le PDG de la NOC a expliqué que le recours aux combustibles liquides augmentera les coûts et exercera une pression supplémentaire sur les budgets déjà réduits.
Le blocus exercé par le maréchal Haftar sur les opérations pétrolières, perturbe la production des raffineries et asphyxie l’économie de l’Ouest et par ricochet celle de l’ensemble du pays.
« À un moment critique de la lutte contre le Covid-19, certains Libyens ont décidé d’abuser de la situation et de priver la capitale d’électricité. Cela met davantage de pression sur la NOC qui devra importer de grandes quantités de carburant, ce qui est particulièrement difficile en raison des nouvelles restrictions mises en place pour arrêter la propagation de la maladie. Cette fermeture criminelle et inhumaine doit cesser immédiatement et sans délai », a martelé le responsable dans un communiqué relayé par la presse locale.
Virus Corona: un appel à l’éveil?
Dans la tournée de magazines de cette semaine, nous examinons la couverture de la US Newsweek sur le virus Corona. Un article analytique hebdomadaire à Jérusalem sur le différend russo-turc. John Afric Cover et une invitation à un livre sur Bouteflika et d’autres sujets distincts dans d’autres périodiques.
La couverture complète du magazine américain Newsweek a occupé un microscope du virus Corona, accompagné de la phrase: Cette épidémie est un signal d’alarme. Ajoutant que cela nous rappelle les anciennes épidémies qui sont revenues et ont émergé sous de nouvelles formes telles que celles qui développent une résistance aux antibiotiques comme la SK, ce qui à son tour ouvrira l’émergence de nouvelles menaces microbiennes. Le magazine avertit qu’il est temps de reconsidérer la manière dont nous avons réagi à ces épidémies. Ce que nous devons faire, c’est y faire face non pas comme une réponse d’urgence, mais comme un effort continu pour empêcher que de nouvelles épidémies ne se produisent et ne se propagent.
Al-Quds Weekly a publié son dernier numéro sur le différend russo-turc sur Idlib. Certaines lectures de ce dossier, contrairement à de nombreuses autres analyses, suggèrent la possibilité qu’il s’agira simplement d’un différend transitoire que les deux pays pourront régler comme ils l’ont fait auparavant. Basé sur le fait qu’ils ont acquis de l’expérience en coopération même avec des objectifs différents, car ils ont besoin les uns des autres. Le magazine continue qu’Ankara pourrait essayer de conclure un nouvel accord sur Idlib, mais il surveille qu’il y a peu d’occasions de le faire à des conditions favorables. En vertu du nouvel accord, il est probable qu’il perdra le contrôle de ses domaines stratégiques les plus importants de la région.
En Libye avec le magazine The Arab Weekly qui a publié un article sur l’identité des combattants turco-syriens en Libye: l’auteur de l’article pense qu’ils sont plus des mercenaires que des djihadistes. Ils sont en Libye par ordre et avec le soutien d’un pays qui n’est pas le leur, ils les paient pour leurs salaires en Libye, jusqu’à deux mille dollars par mois et leur promettent d’autres récompenses comme l’octroi de la citoyenneté turque qui leur permet plus tard de quitter la Syrie et les sauve du risque d’expulsion. L’auteur conclut que ces méthodes par lesquelles les Syriens quittent leur pays – vers la Turquie à travers les combats en Libye – peuvent sembler un paradoxe étrange, mais ce n’est qu’une des distorsions résultant des guerres syriennes.
La journée ou l’histoire de Bouteflika Bouteflika est le titre de couverture du dernier numéro du magazine John Africa. En le choisissant, le magazine a voulu l’inviter à lire le livre du journaliste et écrivain Farid Alilat sur Bouteflika. Qui sera publié le 19 de ce mois et intitulé L’histoire secrète de Bouteflika. Comme le titre du livre l’indique, il fournit une enquête de presse et une révélation du parcours de vie de Bouteflika. Le livre est le résultat d’un travail long et précis de deux décennies d’enquête, de témoignages et de documents qui n’ont pas encore été publiés. Ainsi que des dizaines d’entretiens avec des hauts fonctionnaires qui ont travaillé avec Bouteflika et d’autres réunions avec ses proches également. Le magazine a également offert aux lecteurs des extraits de ce livre.
Le magazine culturel mensuel Al-Jadid a consacré son dossier mensuel à l’expérience anecdotique féminine en Algérie. Et c’est pourquoi elle a choisi une adresse pour sa couverture, Sheherazade, en Algérie. Le dossier comprend 25 nouvelles de treize écrivains algériens, parmi lesquels nous mentionnons Hafida Taam, Ftima Brahoum, Aicha Bennour et d’autres. Dans leurs écrits, tous ont posé des questions liées à leur existence, à leur liberté et à ce qui les occupait en tant qu’individus marginalisés dans des sociétés caractérisées par la domination masculine. Les écrits qui ajoutent au magazine dépassent son audace, sa profondeur et sa vision humaine ouverte, ainsi que dans sa différence, une partie de ce qui est écrit par des écrivains masculins, en particulier ceux qui cachent la perception des femmes.
En Libye, le pétrole à l’arrêt dans l’indifférence internationale
Le blocage du croissant pétrolier en Cyrénaïque par le maréchal Haftar provoque l’effondrement de l’or noir libyen.
Le pétrole libyen est quasiment à l’arrêt, ajoutant au chaos ambiant. Depuis la fermeture, à la mi-janvier, d’installations pétrolières stratégiques par le maréchal dissident Khalifa Haftar, en Cyrénaïque (est) et dans le Fezzan (sud), la production d’or noir en Libye a plongé de 90 %, passant de 1,2 million de barils par jour à 110 000.
Jamais l’ex-eldorado pétrolier d’Afrique du Nord, pourtant déjà durement éprouvé par les turbulences ayant suivi la chute du régime de Mouammar Kadhafi, fin 2011, n’avait connu une baisse aussi spectaculaire de sa principale ressource (65 % du produit intérieur brut), sur un laps de temps aussi court. « Ce blocage est une tragédie, un désastre qui va détruire l’économie libyenne », déclare au Monde Mustafa Sanalla, le président de la compagnie publique National Oil Company (NOC).
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Cet effondrement du pétrole libyen est perçu de manière contrastée. D’un côté, il aggrave l’infortune de la population à un moment où la « bataille de Tripoli », déclenchée en avril 2019 par le maréchal Haftar, se radicalise à la faveur de l’escalade d’ingérences étrangères. L’assèchement des revenus pétroliers (95 % des recettes fiscales) conjugué à l’aggravation des coupures d’électricité, et donc d’eau, exacerbent les difficultés quotidiennes.
Libye: les livraisons d’armes se poursuivent malgré la réunion de Berlin, déplore l’ONU

Les livraisons d’armes aux factions rivales libyennes par des Etats étrangers se poursuivent en dépit des engagements pris lors de la conférence internationale de Berlin, a dénoncé dimanche l’ONU, alors que de nouveaux combats ont éclaté en Libye malgré une trêve.
La Mission des Nations unies en Libye (Manul) « regrette profondément les violations flagrantes et persistantes de l’embargo sur les armes », objet d’une résolution du Conseil de sécurité en 2011, « malgré les engagements des pays concernés » pris à Berlin le 19 janvier, selon un communiqué.

D’après la même source, « des vols de fret, entre autres », ont atterri ces dix derniers jours dans l’ouest et l’est de la Libye pour livrer aux belligérants « des armes avancées, des véhicules blindés, des conseillers et des combattants ».
L’Allemagne, hôte de la réunion du 19 janvier, s’est dite « préoccupée », évoquant des rapports « non confirmés mais crédibles de violations de l’embargo des deux côtés ».
« Ce qui importe maintenant, c’est de parvenir à un cessez-le-feu stable que le comité militaire 5+5, dont les représentants ont été récemment nommés par les deux parties, va négocier dans les prochains jours », a ajouté dans un communiqué le ministère allemand des Affaires étrangères, se référant à la principale avancée à Berlin -la constitution d’un comité militaire mixte.

En proie au chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est déchirée entre deux pouvoirs rivaux: le gouvernement d’union (GNA), basé à Tripoli (ouest) et reconnu par l’ONU, et celui du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen.
– « Trêve fragile » –
Alors que ce conflit menace de dégénérer avec une implication étrangère croissante, les participants à la conférence de Berlin se sont notamment engagés à cesser les livraisons d’armes, à s’abstenir de toute ingérence dans les affaires libyennes et de tout acte susceptible d’exacerber le conflit, comme le financement des capacités militaires ou le recrutement de mercenaires.
La Manul a elle souligné que la « trêve fragile est aujourd’hui menacée par l’acheminement de combattants étrangers, d’armes, de munitions et de systèmes avancés aux parties par les Etats membres, dont plusieurs ont participé à la conférence de Berlin », sans identifier ces pays.
Le cessez-le-feu instauré le 12 janvier à l’initiative de Moscou et Ankara reste précaire, les deux parties s’accusant de violer la trêve.
Dimanche, de nouveaux combats ont éclaté dans la région d’Abou Grein, à 130 km à l’ouest de Syrte, ville sous contrôle des pro-Haftar depuis le 6 janvier, selon des sources des deux camps.
Et à Tripoli, Mitiga, le seul aéroport fonctionnel a été la cible de roquettes, selon le GNA.
La Manul a condamné « avec la plus grande fermeté » cette nouvelle attaque contre l’aéroport de Mitiga, où deux roquettes se sont abattues, blessant « au moins deux civils » et endommageant le tarmac et des bâtiments, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Samedi, des accrochages autour de Tripoli ont fait au moins un mort -un Marocain de 42 ans, selon Rabat- et blessé sept civils, a indiqué dimanche à l’AFP Amine al-Hachémi, du ministère de la Santé du GNA.
La guerre est aux portes de Tripoli depuis le début de l’offensive le 4 avril 2019 du maréchal Haftar, soutenu par la Russie, les Emirats arabes unis et l’Egypte, contre la capitale, siège du GNA, de son côté appuyé par la Turquie. Plus de 2.000 combattants et plus de 280 civils ont été tués, d’après l’ONU. Près de 150.000 Libyens ont été déplacés.
Avant de quitter la Turquie pour Alger dimanche, le président turc Recep Tayyip Erdogan s’en est pris au maréchal Haftar, le qualifiant de « putschiste » et l’accusant d’être « constamment à l’origine des violations du cessez-le-feu ».
– Pétrole à l’arrêt –
Selon un accord signé fin novembre entre Ankara et le GNA, la Turquie apporte un soutien militaire à Tripoli tandis que Moscou, malgré ses dénégations, est soupçonné d’appuyer les pro-Haftar avec des armes, de l’argent et des mercenaires.
Dans ce contexte, la communauté internationale craint de voir le conflit en Libye dégénérer en « nouvelle Syrie ».
Ce risque d’escalade se double de craintes de voir l’économie s’effondrer en raison de l’arrêt des exportations du pétrole –la quasi unique source de revenu du pays.
Le 18 janvier, à la veille du sommet de Berlin, des forces pro-Haftar ont bloqué les principaux terminaux et champs pétroliers dans l’est et le sud, entraînant une chute drastique de la production et des pertes estimées à plus de 256 millions de dollars par la Compagnie nationale de Pétrole (NOC).
La Libye va maintenir sa production pétrolière autour de 1,25 million de barils par jour
En Libye, Mustafa Sanalla (photo), le patron de la société publique du pétrole (NOC) a fait savoir que la production nationale se situera entre 1,2 et 1,3 million de barils par jour, à court terme. Une annonce qui survient au moment où le champ El Feel a repris service, avec une production comprise entre 73 000 et 75 000 barils par jour. Il faut rappeler que sa capacité normale de production est de 90 000 barils par jour.
Cette annonce a été faite dans un contexte marqué par les négociations pour une nouvelle réduction de l’offre de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), dont est membre la Libye. Si la Libye en est pour l’instant, exemptée en raison de l’instabilité de sa situation sécuritaire, on voit transparaitre une volonté de participer à l’effort collectif. Le pays voulait au départ doper sa production à partir de 2020 en la portant à plus de 1,5 million de barils.
« En raison du contexte et des problèmes politiques que nous avons, nous sommes très désireux de maintenir nos niveaux de production actuels », a fait savoir le responsable. Et de préciser que chaque centime est important pour la Libye actuellement.
Selon des données fournies par S&P Global Platts, la production de brut de la Libye s’est élevée en moyenne à 1,04 million de barils par jour de janvier à octobre, contre 948 333 barils par jour en 2018 et 807 500 barils par jour en 2017.
Les compagnies pétrolières égyptiennes rentrent en Libye 3 novembre 2019 dans le pétrole et le gaz
Le président de la National Oil Corporation (NOC), Mustafa Sanalla, a rencontré le ministre égyptien du Pétrole, l’ing. Tariq Al-Mulla et de hauts responsables du ministère égyptien du Pétrole au Caire le 27 octobre 2019.
La réunion avait pour but de renforcer la coopération mutuelle entre le CNO, le ministère égyptien du Pétrole et les compagnies pétrolières égyptiennes.
Eng. Al-Mulla a souligné l’importance de renforcer la coopération mutuelle entre la Libye et l’Égypte, et a souligné les aspirations des entreprises égyptiennes à reprendre le travail en Libye. Le ministre a également confirmé que le ministère avait ordonné aux compagnies pétrolières égyptiennes de reprendre leurs activités et de poursuivre les projets actuellement suspendus en Libye.
Le président du CNO a informé les participants égyptiens des projets de ce dernier visant à accroître la production de pétrole et de gaz en Libye, et a invité les sociétés pétrolières égyptiennes à contribuer à la mise en œuvre de ces plans, tant sur le plan technique que commercial. Sanalla a également félicité l’entreprise publique égyptienne Petrojet, qui avait précédemment achevé l’oléoduc de Wafa dans l’ouest de la Libye.
Les deux parties ont discuté de la coopération mutuelle dans les domaines du forage, de la maintenance des infrastructures et de la réhabilitation des champs, ainsi que de l’achèvement des projets précédemment sous-traités actuellement suspendus. Les projets à reprendre comprennent un contrat avec Petrojet pour la construction d’un gazoduc de transport de gaz du gisement de pétrole Intisar à la centrale de Sarir, qui est exploitée par General Gas Transmission and Distribution Company, une société commerciale indépendante.
Cette visite est l’un des nombreux voyages de haut niveau que le président du CNO et d’autres cadres supérieurs ont récemment effectués à Washington, à Moscou, en Algérie et au Caire, dans le but de jeter les bases du développement des infrastructures et de la capacité de production du secteur pétrolier libyen. stimuler l’économie libyenne.
La mission des Nations unies en Libye
La mission des Nations unies en Libye a demandé jeudi aux autorités dans l’est du pays de faire la lumière sur le
sort d’une députée enlevée il y a trois mois à Benghazi, ville sous le contrôle des forces du maréchal Khalifa Haftar.
Dans un communiqué paru jeudi sur son site, la Manul a affirmé « que les autorités compétentes dans l’est de la Libye sont légalement tenues de déterminer le sort de (Siham) Sergewa et le lieu où elle se trouve ».
« Il y a trois mois, Siham Sergewa, membre élue de la chambre des représentants, a été enlevée de nuit à son domicile à Benghazi. Depuis, son sort demeure inconnu », a rappelé la Manul.
Siham Sergewa a disparu le 17 juillet à Benghazi –ville où siège le Parlement– après l’attaque de son domicile par un groupe armé, au lendemain de son intervention sur la chaîne de télévision Libya al-Hadath, proche de l’homme fort de l’est libyen Khalifa Haftar dont Benghazi est le fief.
Le maréchal Haftar a lancé le 4 avril une offensive pour tenter de prendre la capitale Tripoli où est basé le gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU.
Dans son intervention, Mme Sergewa avait appelé à l’arrêt des combats et dénoncé le « radicalisme » de certains députés acquis à la cause d’un camp ou de l’autre, responsable selon elle de la division du Parlement.
D’après la mission onusienne en Libye, depuis le début de l’offensive de l’Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée du maréchal Haftar, il y a une « augmentation alarmante du nombre de disparitions forcées » en Libye, notamment dans la capitale Tripoli, à Benghazi (est), Tarhouna (ouest) et à Mourzouk (sud).
La disparition forcée de Mme Sergewa est « un message de terreur » adressé aux élus pour les décourager de s’exprimer librement, a estimé le communiqué.
Depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi après une révolte, la Libye est plongée dans le chaos avec des luttes de pouvoir et des milices armées qui font la loi.
Les meilleures histoires du moment – Le photographe de la Révolution libyenne ; observe le monde à travers le CAMON 12
La campagne a atteint son apogée avec un « camp de photographie » au Nigeria.
La campagne #CAMON12#CtheWorld Best Photography lancée par TECNO Mobile (www.TECNO-mobile.com), première marque mondiale de téléphones mobiles, continue de générer des millions d’images et de « likes » dans le monde entier. De nombreux photographes professionnels ont participé à la campagne en présentant de très belles œuvres photographiques et en partageant leur expérience d’utilisation de la fonction photo du CAMON 12, gagnant environ 4 770 000 followers et près de 20 000 engagements forts. Ces chiffres ne cessent d’augmenter à un rythme exponentiel.
La campagne a atteint son apogée avec un « camp de photographie » au Nigeria où 24 amoureux de la photographie mobile sélectionnés parmi les participants à la campagne #CAMON12#CtheWorld Best Photography ont été invités à mettre leurs compétences au service de la photographie dans le cadre d’une séries de tâches, d’activités et d’évictions afin de mieux participer aux joies de la photographie.
Christopher Michael Brown, un photojournaliste de renommée mondiale qui a beaucoup travaillé sur la Révolution libyenne de 2011 et capté des images de la guerre avec l’appareil photo d’un téléphone portable, était présent au camp pour guider les concurrents qui ont pu ainsi profiter de ses conseils de professionnels.
« Cette expérience de camp photographique a été particulièrement intéressante, car j’adore partager des images et partager mon expérience avec des jeunes partout dans le monde. J’espère ainsi leur donner des idées et les aider dans cette voie, a déclaré Michael. Je dois dire que participer à ce genre d’atelier et travailler avec des jeunes me passionne énormément. C’était magnifique d’être avec eux pendant ces journées et d’assister à leur épanouissement, de voir leur passion pour la photographie, de les regarder se démener et courir partout pour faire une photo. Et je n’ai pas été déçu par les résultats : leurs photos étaient pleines de dynamisme et d’inspiration. »
Après avoir travaillé pendant 15 ans pour le National Geographic Magazine, Michael est devenu photographe free-lance. Quand la Révolution libyenne éclata en 2011, Michael voyageait beaucoup et était encore un photographe axé sur la nature et les voyages. Il s’est immédiatement rendu en Libye avec son équipement de photographe professionnel qui s’est retrouvé hors d’usage une semaine plus tard. Dès lors, à l’aide de son téléphone mobile, il a capté la guerre et concrétisé ce désir éternel de s’approcher au plus près d’un conflit pour en montrer les multiples aspects et détails. Cette expérience a bouleversé sa vie. Il a commencé à photographier la guerre en Libye pour essayer de la comprendre, puis pour découvrir l’essence de la guerre et se découvrir lui-même, peut-être pour trouver une certaine définition de la vie et de la mort.
C’est cette expérience qui a fait de lui un fervent partisan de l’appareil photo des téléphones mobiles. « Comme vous le savez, le plus gros avantage est que vous pouvez oublier la science, les mathématiques et l’appareil photo. Vous pouvez oublier tous les contrôles. Vous pouvez vraiment vous concentrer sur le processus créatif et n’avoir d’yeux que pour ce que vous photographiez, sur l’expérience que vous vivez pendant que vous être en train de photographier. En fait, j’ai réalisé que, même si je connais mon appareil photo, mon objectif, mon équipement classiques sur le bout des doigts et même si je les utilise tous les jours, je dois tout de même y penser pendant que je m’en sers. Alors qu’avec un téléphone, vous n’avez pas vraiment à réfléchir à votre appareil une fois que vous savez où est le bouton : il n’y a qu’à appuyer sur ce seul bouton et j’adore cette liberté d’explorer que cela me donne. » Et voici ce que pense Michael à propos du TECNO CAMON 12 : « Avec le TECNO Camon 12, le rendu des couleurs est vraiment stupéfiant. Je suis émerveillé par les verts et les rouges fabuleux que vous donne l’appareil photo de ce téléphone portable. Nous avons pu le constater sur le marché, pendant le camp : les tons de peaux, par exemple, étaient extrêmement beaux, alors que dans le passé cela pouvait être difficile à obtenir avec d’autres appareils photo de téléphone. J’ai été vraiment impressionné ! »
La campagne #CAMON12#CtheWorld Best Photography tire maintenant à sa fin : ne ratez pas la dernière occasion de vous connecter à https://bit.ly/34gv5VT, allez sur le programme de déverrouillage #CAMON12#CtheWorld Best Photography Campaign et cliquez sur le lien pour participer. Amusez-vous bien et suivez-nous pour rester au courant des dernières actualités…
Six memorable Middle East moments from the UN General Assembly
The UN’s annual meetings have been the setting for historic – and sometimes historically comical – moments
In the Syrian play Cheers to the Homeland, the drunken main character Ghawar tells his father’s ghost that the Arab World is splintering further « to increase our votes at the United Nations [General] Assembly ».
The joke lamented the lack of unity of Arab states – and the fact that even with more votes, resolutions at the UN General Assembly are non-binding.
Yet despite its limited power, the UN annual summit continues to bring together the leaders of the world’s 193 internationally recognised states, making it the most inclusive branch of the UN.
And its annual meetings have been the setting for historic – and sometimes historically comical – moments.
As world leaders gather again in New York City for the UN General Assembly this week, MEE revisits six key moments that took place behind the UN podium.
1. Libya’s Muammar Gaddafi speaks for 100 minutes

In his first and only speech at the UN, the late Libyan leader Muammar Gaddafi made up for lost time.
Gaddafi shattered the UN’s time limit of 15 minutes in 2009 when he delivered a 100-minute tirade in which he denounced the UN Security Council, defended Somali pirates and accused « capitalist companies » of producing viruses to sell medicine.
Gaddafi also called on the UN to open an investigative division to look into the assassinations of historical figures, including Congolese independence leader Patrice Lumumba, US President John F Kennedy and American civil rights icon Martin Luther King Jr.
The Libyan leader went on to promote a one-state solution for the Israeli-Palestinian conflict – an idea he had outlined in a 2000 manifesto known as the White Book.
« This conflict poisons the world. The White Book actually has the solution; I hold it here, » said Gaddafi, brandishing the book before tossing it in the direction of then-UN Secretary General Ban Ki-Moon. « The solution is Isratine. Arabs have no hostility or animosity towards Israel. »
There was plenty of criticism to go around in the speech, but the colonel reserved his harshest words for the UN Security Council, blaming it for dozens of wars that killed millions of people.
Gaddafi said the council was tyrannical in nature because it gives five veto-holding countries oversized influence over global affairs. The Libyan leader also suggested transferring the Security Council’s powers to the more inclusive General Assembly.
« At present, the Security Council is security feudalism, political feudalism for those who have permanent seats… It should not be called the Security Council; it should be called the terror council, » Gaddafi said.
During his stay in New York, Gaddafi erected his infamous tent – in which he would stay with his all-female security detail – on a property owned by Donald Trump in the suburb of Bedford. But after the speech, Trump, then a New York businessman, asked the Libyan leader to leave his estate. Gaddafi also had a request to pitch his tent in New York’s Central Park denied.
2. Diplomats walk out on Iran’s Mahmoud Ahmadinejad

Over his eight years as Iran’s president, Mahmoud Ahmadinejad was at the centre of several controversies that grabbed international headlines. His maiden UN address in 2005 was no different, with Ahmadinejad stressing that all nations, including Iran, have a right to nuclear energy.
« We believe that all countries and nations are entitled to technological and scientific advancement in all fields, particularly the peaceful technology to produce nuclear fuel, » he said at the time. « Such access cannot be restricted to a few. »
The 2005 speech set a defiant tone that would become characteristic of the Iranian president’s UN General Assembly appearances, which sparked walkouts on two occasions.
While his speeches were critical of global economic inequality and promoted Iran as a real democracy, in 2007 Ahmedinejad prompted global condemnation for questioning what happened during the Holocaust and casting doubt over the US account of the 9/11 attacks.
Speaking at New York’s Columbia University on the sidelines of the UN General Assembly that year, the Iranian president raised questions about the Nazis’ mass extermination campaign that targeted the Jewish people and left six million people dead during World War II.
« I am not saying that it didn’t happen at all, » he said. « This is not the judgment that I am passing here. Granted this happened, what does it have to do with the Palestinian people? »
In the same speech, Ahmedinejad became the subject of ridicule for saying that there are no gay people in Iran. And during his time in New York, he was barred from laying a wreath at Ground Zero, the site of the World Trade Center building that was destroyed during the 9/11 attacks.
In 2010, European and American diplomats walked out during Ahmedinejad’s UN speech, after he floated a conspiracy theory that « some segments within the US government orchestrated the [9/11] attack ».
A year later, delegates walked out again when the Iranian leader repeated his scepticism about 9/11 and the Holocaust. « By using their imperialistic media network, which is under the influence of colonialism, they threaten anyone who questions the Holocaust and the September 11 event with sanctions and military actions, » Ahmadinejad said at the time.
3. Benjamin Netanyahu’s red marker
On the UN General Assembly stage in 2012, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu drew a literal red line on Iran’s nuclear programme – with a marker.
Holding a poster displaying a cartoon bomb with a fuse, Netanyahu said Tehran could be months – if not weeks – away from building a nuclear weapon should it be allowed to continue uranium enrichment.
« The red line should be drawn right here, » said Netanyahu, his marker screeching as he dragged it back and forth near a line marked 90 percent, « before Iran completes the second stage of nuclear enrichment necessary to make a bomb – before Iran gets to a point where it’s a few months away or a few weeks away from amassing enough enriched uranium to make a nuclear weapon. »
Netanyahu’s theatrics were also seen as a critique of then-US President Barack Obama, who had refused to set a red line on Iran’s nuclear programme that would lead to military strikes.
To the Israeli leader’s dismay, three years later, Obama and multiple other world leaders signed an agreement with Iran to restrict the country’s nuclear programme in exchange for lifting international sanctions against its economy. Donald Trump pulled the US out of the agreement in May 2018, but Netanyahu has continued to ring alarm bells about Iran’s nuclear programme.
Earlier this month, Netanyahu accused Iran of razing a nuclear site where he said Tehran had been building an atomic weapon – and he once again used visual props to make his point.
« In this site, Iran conducted experiments to develop nuclear weapons, » Netanyahu said in a televised speech, standing in front of a projected grainy photo of buildings surrounded by hills.
Netanyahu – and his posters – will not make it to the assembly this year; he cancelled his trip to New York to oversee the political impasse that followed the Israeli elections, which did not produce a clear winner for the country’s premiership.
4. George W Bush tries to sell the war in Iraq

In 2002, one day after the first anniversary of the 9/11 attacks in New York, then-President George W Bush dedicated most of his address at the UN General Assembly to berating Iraq. Emphasising what turned out to be lies about Saddam Hussein’s arsenal of weapons of mass destruction and ties to al-Qaeda, the US president urged other countries to « stand up » for global security.
He warned that failure to act against Hussein would lead to « far greater horrors » than 9/11, as he accused Baghdad of developing « terrible weapons » that it may supply to its « terrorist allies ». Bush went so far as to say that Iraq is not far from being able to build a nuclear bomb.
« Iraq employs capable nuclear scientists and technicians. It retains physical infrastructure needed to build a nuclear weapon, » Bush said. « Iraq has made several attempts to buy high-strength aluminum tubes used to enrich uranium for a nuclear weapon. Should Iraq acquire fissile material, it would be able to build a nuclear weapon within a year. »
In his quest to denounce Hussein, Bush also cited Iraq’s US-backed war with Iran in the 1980s as one of the many conflicts started by the Iraqi leader.
Less than a year later, the US-led invasion of Iraq began, Hussein was toppled, and his statue in Baghdad’s Firdos Square was destroyed after US troops covered it with an American flag. But with widespread sectarian bloodshed, rampant corruption and the rise of militants, including the Islamic State (IS) group, Iraq’s post-Hussein future was far from the rosy picture Bush envisioned in his 2002 speech.
« If we meet our responsibilities, if we overcome this danger, we can arrive at a very different future. The people of Iraq can shake off their captivity… inspiring reforms throughout the Muslim world, » Bush said at the time.
5. Chavez bemoans ‘the devil’ for destruction in Middle East

When the late Venezuelan President Hugo Chavez took the UN stage in 2006, he spoke of a lingering smell of sulphur from « the devil » who had been at the same podium a day earlier.
It was not Lucifer nor any other fallen angel; rather, Chavez, a critic of Israel who aligned himself with the government of Cuba and Iran, was referring to the US president at the time – George W Bush.
« Yesterday, the devil came here, right here, right here, » Chavez said, drawing a cross on his chest then joining his hands in prayer. « And it smells of sulphur still today, this table that I am now standing in front of. »
Chavez went on to admonish US foreign policy, accusing Bush of talking « as the owner of the world » in an attempt to consolidate a global dictatorship.
He zeroed in on the US’s policies in Palestine, Iraq and Lebanon, in particular. Only weeks before his address, the Israeli army launched a military assault on Lebanon that in just over a month left more than 1,000 civilians dead, ravaged villages and destroyed key infrastructure.
« The government of the United States doesn’t want peace. It wants to exploit its system of exploitation, of pillage, of hegemony through war. It wants peace, but what’s happening in Iraq? What happened in Lebanon? Palestine? What’s happening? » Chavez said at the UNGA podium that September.
« What’s happened over the last 100 years in Latin America and in the world? And now threatening Venezuela. New threats against Venezuela, against Iran. »
6. The world laughs at Trump – and he attacks Iran

At the UN, leaders often call for cooperation and the end of conflicts, address global problems, or talk up their nation’s role in the world. But in the opening remarks of his second address to the world body in 2018, Donald Trump found it fit to promote his own domestic achievements in typical superlative fashion.
« In less than two years, my administration has accomplished more than almost any administration in the history of our country. America’s – so true, » Trump said, prompting laughter from the heads of state and diplomats who filled the room.
The US president then chuckled. « I did not expect that reaction, but that is ok, » he said, prompting even more laughter.
Trump would go on to rage against globalism and emphasise his « America first » worldview, which critics say underpins the White House’s reluctance to call out human rights abuses around the world. « America is governed by Americans. We reject the ideology of globalism, and we embrace the doctrine of patriotism, » Trump said.
Despite stressing a version of global politics in which states are free to pursue their own interests and handle their internal affairs without international interference, Trump freely criticised Iran, calling it a « dictatorship ».
« The Iranian people are rightly outraged that their leaders have embezzled billions of dollars from Iran’s treasury, seized valuable portions of the economy, and looted the people’s religious endowments, all to line their own pockets and send their proxies to wage war, » he said.
Libye : la société publique du pétrole reçoit une allocation de 1 milliard de dollars de la part du gouvernement
En Libye, le gouvernement reconnu par la communauté internationale a alloué, dimanche, une enveloppe de 1,5 milliard de dinars libyens (1,06 milliard $) à la société publique du pétrole (NOC). L’objectif de cet investissement est globalement de soutenir la production pétrolière de l’exercice 2019-2020.
Plus précisément, le gouvernement a précisé que 1,2 milliard de dinars serviront à maintenir dans une certaine fourchette les taux de production et à augmenter la capacité de production, tant de pétrole que de gaz naturel. Le reste du montant sera consacré au paiement des obligations de la société.
La Banque centrale déposera la somme sur un compte d’urgence afin de faciliter les transactions de la société, précise un document officiel qui ajoute que l’argent sera prélevé sur les taxes sur les ventes des devises étrangères, imposées par les autorités libyennes depuis 2018.
Depuis les trois dernières années, la NOC ne cesse de se plaindre du manque de soutien, notamment financier, du gouvernement, pour lui permettre d’atteindre ses objectifs de production. Il y a quelques semaines, la société a révélé que le gouvernement qui est basé à Tripoli, a réduit à deux reprises son budget et celui de ses filiales.
Aujourd’hui, la production pétrolière est d’environ 1,3 million de barils par jour. L’objectif est de dépasser la barre des 2 millions de barils par jour, d’ici les deux prochaines années.
المركز المغاربي للأبحاث حول ليبيا
تعريف:
تأسس المركز المغاربي للأبحاث حول ليبيا في جوان - يونيو 2015 في تونس، وهو أول مركز من نوعه يعمل بكل استقلالية من أجل تعميق المعرفة بليبيا في جميع المجالات والقطاعات، ويرفد بالمادة العلمية جهود المجتمع المدني في ليبيا لإقامة الحكم الرشيد، المبني على التعددية والتداول السلمي واحترام حقوق الإنسان . مؤسس المركز: الإعلامي والباحث التونسي رشيد خشانة يقوم المركز بنشر مقالات وأوراق بحثية بالعربية والأنكليزية والفرنسية، ويُقيم مؤتمرات وندوات علمية، وباكورة نشاطاته ندوة حول "إسهام المجتمع المدني في إعادة الاستقرار والانتقال الديمقراطي بليبيا" يومي 5 و6 أكتوبر 2015 بتونس العاصمة.
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