Face à la volonté de plus en plus marquée des pays membres de l’OPEP, d’appliquer un quota de réduction à la Libye et au Nigéria, la société publique libyenne du pétrole (NOC) a annoncé qu’avant de lui imposer une réduction, l’OPEP doit prendre en compte la situation politique, économique et humanitaire du pays. Cette déclaration a été faite lundi, par le patron de la NOC, Mustafa Sanalla (photo).

« La situation politique, humanitaire et économique de la Libye doit être prise en compte si on parle de plafonnement de la production.», a déclaré à Reuters, Mustafa Sanalla, le PDG de la NOC.

La NOC souhaite donc une réduction sur mesure de sa production pétrolière et propose de jouer un rôle stabilisateur, tout en augmentant sa production. « La Libye peut jouer un rôle constructif dans la stabilisation des marchés en informant l’OPEP et les marchés sur ses projets de restauration de la production.», a-t-il affirmé.

Une proposition complexe que défendra la Libye lors des prochaines rencontres entre pays producteurs. M. Sanalla a indiqué que des informations précises supprimeront l’incertitude et aideront le marché à anticiper l’évolution de l’offre et de la demande.

Il faut dire que la situation politique du pays demeure tendue malgré le recul des affrontements. Par ailleurs, l’économie est toujours fragilisée par la baisse des prix du pétrole et la chute de la production depuis les conflits ayant suivi la chute de Mouammar Kadhafi.

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