Eni a annoncé avoir signé un contrat qui lui permettra d’acquérir la moitié de la participation de 85 % de BP dans un accord de partage de l’exploration et de la production (EPSA) en Libye. Les conditions financières liées à l’opération n’ont pas été divulguées.

Cet EPSA se subdivise en trois zones contractuelles qui couvrent une superficie de 54 000 km². Deux sont situées dans le bassin côtier de Ghadames et la troisième dans le bassin offshore de Sirt. L’activité y a été suspendue depuis quatre ans.

Une fois l’opération validée par les autorités locales, le statut d’opérateur passera aux mains d’Eni. Pour rappel, les 15% de parts restantes sur l’EPSA sont contrôlées par l’Autorité libyenne en charge des investissements.

Eni a déclaré qu’avec cet EPSA, BP bénéficiera d’importantes synergies notamment avec les installations existantes de la JV entre Eni et NOC, la société publique libyenne du pétrole. La société italienne compte également faire profiter à son nouveau partenaire, les ressources opérationnelles de Mellitah Oil & Gas Co, en appliquant son modèle de livraison rapide pour accélérer la production.

« Il s’agit d’une étape importante qui aidera à libérer le potentiel d’exploration libyen. Cette opération contribuera à la création d’un environnement d’investissement attractif dans le pays, visant à rétablir les niveaux de production et les réserves de la Libye en optimisant l’utilisation de l’infrastructure libyenne existante.», s’est ravi Claudio Descalzi (photo), le patron d’Eni.

Pour sa part, Bob Dudley, le numéro un de BP a déclaré : « il s’agit d’une étape importante sur la voie de notre retour en Libye. Nous pensons qu’une collaboration étroite avec Eni nous permettra de relancer l’exploration dans ces domaines prometteurs ».

 

 

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